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thierry marignac - Page 4

  • Fasciste !...

    Les éditions ActuSF viennent de rééditer Fasciste, un excellent roman de Thierry Marignac publié initialement en 1988 aux éditions Payot. Auteur rare, qui détonne dans le milieu français du polar, Thierry Marignac a publié sept romans, dont Renegade Boxing Club (Gallimard, 2009)  et Milieu hostile (Baleine, 2011) et des recueils de nouvelles. Il est également traducteur d'anglais et de russe.

    Pierric Guittaut, son préfacier pour cette nouvelle édition, vous donne dix bonnes raisons pour lire Fasciste...

     

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    " « Ce roman est déjà rentré dans l’Histoire. » Édouard Limonov

    Rémi Fontevrault est un fasciste. Plus par amour de lui-même que par détestation des autres. Il aime la posture du réprouvé, l’odeur du soufre, l’idée d’être seul contre tous et celle de nager à contre‑courant dans une France que, pour se distinguer de la masse, il préfère juger en déréliction. Esprit brillant mais paresseux, beau gosse, Rémi s’invente, sans trop y croire, un destin à la Brasillach.

    Mais lorsqu’il rencontre Irène et Lieutenant, le romantisme doit faire place à l’action armée. Il entame alors une lente dérive vers la violence, là où, finalement, les idéaux comptent moins que les actes. 

    Sorti en 1988, Fasciste est le premier roman de Thierry Marignac. Tant par son sujet que par son style travaillé, tendu, précis comme un uppercut et qui lorgne tout à la fois vers Dada et Drieu La Rochelle, Fasciste détonne et étonne dans cette France « Touche pas à mon pote » mais aussi dans celle d’aujourd’hui, la France « Bleu Marine », tentée par l’extrême droite. "

     

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  • Autour de Dominique Venner et de Roland Laudenbach...

    Le quatorzième numéro de la revue Livr'arbitres est en vente et comporte deux dossiers consacrés respectivement à Roland Laudenbach et à Dominique Venner avec des textes et des signatures de qualité

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

     

     

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    Au sommaire :

    Editorial

    Humeur

    Plaisirs solittéraires

    Nouveautés

    Le salut par les Belges

    Inédit

    Miller, Bukowski, les deux affreux

    Réédition

    Du meilleur Paucard

    Portraits

    Roland Laudenbach

    Avec des textes et des témoignages de Michel Mourlet, Christian Dedet, Gabriel Matzneff, Jean-Paul Angelelli, Alexandre Astruc et Christopher Gérard.

    Dominique Venner

    Avec des textes et des témoignages de Philippe Conrad, Alain de Benoist, Jean-Yves Le Gallou, Laurent Schang, Rémi Soulié, Adriano Scianca, G. Albin d'Hyvet et Christian Segré.

    Souvenirs

    Wife beater, par Thierry Marignac

     

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  • La fille de la pluie...

    « Enfin, on a affaire à quelqu'un de réel. C'est si peu courant, qu'on ne peut que s'émerveiller de l'aubaine. Un auteur de polar en trois dimensions. [...] On tient là un romancier qui n'a pas fini de nous étonner, doublé d'un plouc d'élite, chasseur et athlète sans être un abruti. » Thierry Marignac dans Éléments (n°49, octobre - décembre 2013)

     

    Les éditions Gallimard viennent de publier, dans leur collection Série noire, La fille de la pluie, un roman de Pierric Guittaut. Technicien dans l'industrie mécanique et chroniqueur pour la revue Eléments, Pierric Guittaut avait publié un excellent premier polar intitulé Beyrouth-sur-Loire (Papier libre, 2011).

     

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    " «Il pense à un grand animal sauvage en même temps que son pied enfonce la pédale de frein. Ce n'est pas un cerf ni un sanglier, mais une femme.» Hughes s'est perdu dans la campagne en proie à un orage formidable. Son véhicule rend l'âme sous la pluie battante et le clerc de notaire trouve refuge auprès de la famille Girard, agriculteurs à l'hospitalité distante. Non loin de leur domaine vit Pascal Martin, le beau-père de la jeune femme troublante et mystérieuse aperçue sur la route. Grand rival des Girard, celui-ci sera vite soupçonné lorsqu'un premier drame éclate. Le nouveau venu va découvrir que sous le calme apparent d'un monde rural isolé couvent des passions redoutables, nourries de rivalités de chasse ou de convoitises de la terre, tandis qu'une ombre fascinante court les collines boisées. Le clerc ne le sait pas encore, mais sa vie trop rangée vient de basculer... "

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  • Le bal des maudits...

    Le neuvième numéro de l'excellente revue Livr'arbitres est disponible et comporte un dossier consacré à Roger Nimier et Albert Paraz. On pourra y lire, notamment, des articles de Jean-Jacques Langendorff, de Philippe Alméras, de Michel Déon, de Jean-Marie Le Pen, de Philippe d’Hugues, de Francis Bergeron, de Michel Mourlet, de Laurent Schang , de Jean-Paul Angelelli et de Francis Bergeron, ainsi que des nouvelles de Thierry Marignac et d'Alain Paucard. 

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

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  • Des racines et des elfes...

    Le huitième numéro de la revue Livr'arbitres est diponible et comporte un dossier consacré à Henri Vincenot. On pourra y lire, notamment, des articles de Thierry Marignac, Xavier Eman, François Bousquet, Jacques Aboucaya, Michel Mourlet, Alain Paucard, Fabric Lesade,Jean-Paul Angelelli et Francis Bergeron. 

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

     

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  • Milieu hostile...

    Les éditions Baleine viennent de publier Milieu hostile, un polar sombre et désenchanté de Thierry Marignac, dont l'intrigue se déroule pour l'essentiel dans l'Ukraine post-communiste et néo-libérale d'aujourd'hui. Auteur rare - six romans avant celui-ci, de Fasciste (Payot,1988) à Renegade Boxing Club (Gallimard, 2009) - Thierry Marignac a aussi écrit de nombreuses nouvelles qui ont été rassemblées dans un recueil intitulé Le pays où la mort est moins chère (Moisson rouge, 2009).

     

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    "Dans Milieu hostile, l’intrigue est lente et cuisante, comme la plaie mal refermée laissée par les soviets à quelques degrés à l’Est du formatage atlantiste « cut » des lecteurs de polar occidentaux, gavés de produits cinématographiques ou télévisuels d’origine ou d’inspiration américaine. Au point que toute autre forme de narration les perturbe. Dans Milieu hostile, on est au cœur du complot : l’industrie pharmaceutique impose ses exigences et sa marge bénéficiaire au mépris de la valeur d’usage, aux gouvernements, ONG et nomenklaturas médicales ; la presse joue son rôle de charognard au service des uns puis des autres, vendant aussi peu d’information que les labos vendent de soins ; l’Est et l’Ouest dansent maladroitement leur valse-hésitation au gré des tractations et des arrosages constants d’oseille pour graisser les rouages ; les dirigeants changent de discours aussi souvent que de chaussettes. Mais ça ne ressemble pas, me serine-t-on à un polar, et je veux bien le croire, je ne sais pas en écrire, peu familier avec les canons débiles d’un genre plein de détectives imbibés amateurs de quartet à cordes et de policiers divorcés férus d’humanisme, piétinant dans une enquête laborieuse dont les indices prouveront que les riches sont des pourris et que les meilleurs des pauvres deviennent parfois méchants à force de morfler. Peut-être que la plongée dans l’abîme de la perte intime, des amours qui s’effondrent, une amitié qui se déchire, pourrait tirer Milieu hostile vers le « noir », un fourre-tout très sérieux et propre sur lui où l’on glisse ce qui sort du « polar », mais où traînent quelques cadavres de victimes. Mais l’insistance, le trait qui redouble l’intrigue géopolitique d’une intrigue humaine ressemble trop à de la littérature générale, un label qu’on ne va tout de même pas m’accorder, ce ne serait pas un service à me rendre. Et puis les poules de Milieu hostile, transfuges intimes de la femme soviet, ne sont ni avocates à Manhattan, ni portoricaines dans le Bronx. Les lascars n’ont aucune ascendance irlandaise, les drogues ne viennent pas de Colombie, on les bricole soi-même à Kiev et Sébastopol, on les confectionne à Vilnius, on les interdit à Paname. Si le retour de la vieille équipe de staliniens aux affaires d’Ukraine est au centre du roman, il n’y a donc pas le moindre gangster mexicain ou caïd maniaco-dépressif à la Scorcese. D’ailleurs, Milieu hostile, ça ne se passe ni à Chicago, ni dans l’East End, ni à Marseille. Mon casier judiciaire s’alourdit. Peut-être que Milieu hostile aurait pu être reconnu par le genre noir, à l’époque, quarante ans en arrière où il représentait l’antidogme, foisonnant, inventif, part maudite de la société, avant l’avènement des doctrines, quand, par exemple, Viard et Zacharias adaptaient L’Iliade et Hamlet dans la France des Trente Glorieuses, que Dard pondait l’inoubliable Une Seconde de toute beauté, qu’on rangeait les implacables mécaniques Guerre Froide de Len Deighton en collec polar version espionnage.

    Avant l’irruption des doctrines.

    Quand le polar n’était pas encore un Milieu hostile.
    Thierry marignac"
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